Après l’incendie qui s’est déclaré dans l’immeuble abritant son siège dans le quartier Almamya, dans la commune de Kaloum, la direction générale de Coris Bank, à travers un communiqué, a apporté d’importantes précisions et rassure sa clientèle. Lisez !

 »Ce vendredi 6 septembre 2024, à 14 heures, un incendie d’origine pour le moment inconnue s’est déclenché au niveau de l’immeuble abritant le siège de Coris Bank, situé à Almamya, dans la commune de Kaloum.

Grâce aux efforts des sapeurs-pompiers et à l’intervention de la population riveraine, le feu a été rapidement maîtrisé.

Nos infrastructures, ainsi que les locaux de la banque, n’ont pas été atteints.

Le personnel et les clients présents dans nos locaux ont été rapidement mis à l’abri, conformément à notre plan de secours.

Enfin, nous informons notre aimable clientèle que la continuité du service sera assurée dans nos agences de Madina et Kipé pour le week-end. La reprise normale de nos activités se fera le lundi 9 septembre 2024.

Direction Générale »

L’Inde, premier consommateur mondial de sucre, envisage de prolonger son interdiction d’exportation de sucre pour la deuxième année consécutive, car elle fait face à la possibilité d’une réduction de la production de canne à sucre, selon des sources officielles.
Selon des personnes ayant une connaissance directe de la situation, New Delhi a également l’intention d’augmenter le prix auquel les sociétés pétrolières achètent l’éthanol aux sucreries afin d’augmenter la quantité de biocarburant disponible.
Le retrait de l’Inde du marché mondial réduira encore davantage l’offre mondiale, soutenant les prix de référence à Londres et à New York.
Le Brésil est le premier producteur et fournisseur mondial de sucre, et New Delhi a l’intention d’interdire aux sucreries d’exporter cet édulcorant lorsque les approvisionnements en provenance du pays devraient diminuer en raison de la sécheresse qui sévit dans ce pays d’Amérique du Sud.
L’une des sources officielles a déclaré : « Il n’y a pas de place pour les exportations de sucre dans le scénario actuel des récoltes. Après avoir satisfait la demande locale en sucre, notre prochaine priorité est le mélange d’éthanol, et nous avons besoin de beaucoup plus de canne pour atteindre les objectifs de mélange d’éthanol. » L’Inde souhaite augmenter le pourcentage d’éthanol dans l’essence de 13-14 % à 20 % d’ici 2025-2026 dans le but de réduire les émissions de carbone. Ces dernières années, plusieurs sucreries indiennes, dont E.I.D.-Parry, Balrampur Chini Mills, Shree Renuka, Bajaj Hindusthan et Dwarikesh Sugar, ont augmenté leur capacité de production d’éthanol.
Selon des sources internes, le gouvernement envisage également d’augmenter le prix d’achat de l’éthanol de plus de 5 % pour la prochaine saison de vente de novembre. Une décision gouvernementale publiée à la fin du mois dernier a déclaré que les sucreries indiennes seraient autorisées à commencer à produire de l’éthanol à partir de jus de canne ou de sirop en novembre.
Les projets de l’Inde de prolonger l’interdiction des exportations de sucre et d’augmenter les prix intérieurs de l’éthanol n’ont pas été signalés auparavant. Ces deux mesures devraient être annoncées plus tard ce mois-ci.

Alors que la rentrée scolaire 2024 se profile, une nouvelle hausse du carburant plonge le Nigeria dans la sinistrose. Membre actif de l’OPEP, le Nigeria est dans l’incapacité de proposer du carburant à bon marché dans ses stations services. De 185 nairas le litre en mai 2023, l’essence coûte désormais près de 1 000 nairas à Lagos, et les Nigérians en souffrent. 

Depuis huit mois, la voiture d’Abigail est garé dans la cour de son immeuble. Cette fonctionnaire préfère l’inconfort des taxis collectifs : « Ce type de véhicules est dangereux à cause de l’insécurité, mais pas le choix. Même ce mode de transport collectif coûte cher. Parce que si je fais le plein de ma voiture, pour aller à la fac ou au travail durant une semaine, mon salaire ne sera pas en mesure de payer ou de supporter le coût du carburant. »

Abigail partage un F3 avec ses deux sœurs Celine et Clara. Malgré leurs salaires réguliers, ces trois jeunes femmes font des économies sur tout. Céline vient d’acheter dix litres d’essence pour le générateur, et cette quantité doit durer coûte que coûte : « Ces dix litres, nous devons encore les gérer. Cela signifie que s’il n’y a pas d’électricité, nous devons rester dans l’obscurité, ou utiliser notre téléphone torche. Donc, je ne me considère plus de la classe moyenne… ».

Celine craint que ses sœurs et elle devront réduire encore leur nombre de repas par jour, car cette hausse du carburant devrait vite augmenter le prix des denrées alimentaires.

Le projet de loi de finances rectificative 2024 a été présenté au Conseil national de la transition (CNT), mercredi 31 juillet 2024. Comme à l’initiale, c’est ce projet déficitaire qui a été soumis aux conseillers nationaux pour examen et d’adoption.

Après le discours du président du CNT, c’est  le ministre du Plan et de la Coopération internationale qui a présenté le plan de la politique  macroéconomique nationale et internationale. Il a été suivi par le ministre de l’économie et des finances.

Ensuite, c’est le ministre du Budget qui a présenté le budget en chiffres. Bien avant, Facinet Sylla, a laissé entendre que plusieurs facteurs ont occasionné cette révision du budget annuel du gouvernement. Ce sont entre autres : les effets de l’incendie du dépôt de carburant à Kaloum, le démarrage des activités du projet Simandou, le faible niveau de la mobilisation des recettes ; la crise énergétique et le conflit russo-ukrainien.

■ En matière de recettes

Les prévisions sont à 30 742 Mds, soit une progression de 2,7% par rapport à la LFI 2024.

La pression fiscale qui en résulte s’établit à environ 12% du PIB, contre 13% dans le budget initial. Cette baisse s’explique principalement par les avantages fiscaux accordés pour soutenir les investissements massifs en cours dans notre pays, notamment la réalisation du projet Simandou.

■ En matière de dépenses

Les prévisions sont portées à 38 650 Mds, soit un accroissement de 2,6% par rapport à la LFI 2024. Elles se décomposent en budget général pour 37 274 Mds (96%) et en Budget d’Affectation Spéciale (BAS) pour 1 376 Mds (3.6%).

Les dépenses d’investissement de ce budget révisé représentent environ 40% des dépenses totales de l’Etat et sont financées par les ressources intérieures à hauteur de 56%.

Les prévisions révisées des recettes et des dépenses budgétaires dégagent un solde déficitaire de 7 908 Mds, soit un déficit de 3.3% du PIB, contre un déficit initialement prévu 3,8%.

Pour garantir la soutenabilité budgétaire et maintenir l’équilibre financier, ce déficit est entièrement couvert par un financement net résultant des opérations de financement clairement identifiées pour 20 687 Mds de ressources et pour 12 779 Mds de charges.

Bhoye Barry pour guinee7.com 

En 2023, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a connu une croissance exponentielle de 288 % des transactions en monnaie électronique. Ce bond spectaculaire souligne l’essor rapide des services financiers numériques dans la région, notamment grâce aux paiements mobiles. Cette évolution reflète une augmentation significative de l’inclusion financière, permettant à des millions d’individus, souvent exclus des systèmes bancaires traditionnels, d’accéder à des services financiers modernes.

Les acteurs économiques de l’UEMOA, comprenant huit pays, ont largement profité de cette transformation numérique. La progression s’explique en partie par l’expansion de la connectivité mobile et des fintechs, qui ont facilité l’accès aux services financiers à distance. Les transactions électroniques offrent non seulement un moyen plus rapide et plus sûr de réaliser des paiements, mais elles contribuent également à la formalisation des économies informelles dans ces pays.

Le rôle des régulateurs dans l’encadrement de ces services est essentiel pour maintenir cette dynamique tout en protégeant les consommateurs. En effet, la forte croissance de la monnaie électronique en Afrique de l’Ouest a permis d’améliorer la transparence des transactions et de lutter contre les systèmes parallèles, tout en renforçant l’efficacité économique régionale.

Promesses d’investissements, partenariats, augmentation des prêts souverains… Après des années de recul, les engagements formulés à l’issue du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) laissent entrevoir un retour de Pékin sur le devant de la scène. Mais qu’en est-il réellement ?

La production de l’or est en perte de vitesse en Guinée. Depuis le début de l’année, les exportations réalisées par le pays peinent à atteindre le niveau atteint en 2019.

D’après des statistiques divulguées par le ministère des Mines et de la Géologie, les exportations guinéennes de l’or brut par les producteurs industriels ont totalisé 93 259 onces au cours du premier trimestre de 2020. Ce qui constitue un record sur les quatre dernières années.

Sur la même période un an plutôt, (janvier-mars 2019), les mêmes producteurs industriels avaient exporté 108 393 onces, contre 123 922 onces en 2018 et 138 870 onces en 2017.

Les informations obtenues par Émergence indiquent que cette contre performance s’explique principalement par la baisse du niveau des investissements des deux compagnies qui opèrent dans le secteur, à savoir la SAG et la Société Minière de Dinguiraye (SMD).

Samuel Camara 

Ce jeudi 5 septembre 2024 marque le troisième anniversaire de la prise de pouvoir par la junte militaire dirigée par le général Mamadi Doumbouya, suite à un coup d’État ayant renversé l’ancien président Alpha Condé. À cette occasion, Guinéenews a recueilli les impressions de certains habitants de Conakry sur le bilan de cette transition militaire.

-Dala Diallo : « Il est indéniable qu’Alpha est parti, mais les structures restent inchangées. Rien n’a évolué, c’est comme si nous étions toujours sous le même joug d’Alpha Condé. Doumbouya semble être les deux faces d’une même médaille. »

-Sarangbè Diané : « Trois années de souffrance et de désillusion. Cette transition est une véritable disgrâce. Je souhaite vivement un retour rapide à l’ordre constitutionnel. »

-Idriss Touré : « Le bilan du CNRD ressemble à une catastrophe naturelle. Trois années de propagande, de souffrance et de persécution. Il y a trop d’injustices dans notre pays pour que cela continue. Notre pays a trop enduré le même supplice. »

-Thiernodjo Bah : « Un bilan désastreux. En trois ans, plus de 3 000 kilomètres de routes ont été dégradés, devenues presque impraticables. Ce régime militaire est le coup de grâce pour la Guinée. »

-Gérôme Lamah : « Il est évident que les attentes sont immenses et qu’il n’est pas possible, en seulement trois ans, de combler toutes ces attentes comme par un coup de baguette magique. Le CNRD a posé durant ces trois années beaucoup d’actes salutaires et doit poursuivre ses efforts pour tenter de corriger ses erreurs et mériter l’espoir placé en lui. En trois ans de gestion, toutes les promesses annoncées n’ont pas encore été réalisées. C’est pourquoi les militaires, qui sont les nouveaux maîtres du pays, doivent être encore plus imaginatifs pour prendre des mesures courageuses et poser les jalons d’une véritable refondation de l’État. »

Le jeudi 5 septembre 2024 restera une date clé dans l’histoire des relations sino-africaines, marquée par l’ouverture du Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) au Grand Palais du Peuple à Pékin. Cette rencontre symbolise une coopération renforcée entre la Chine et l’Afrique, axée sur un partenariat gagnant-gagnant pour un développement mutuellement bénéfique.

Dès les premières heures, les dirigeants africains, aux côtés de leur homologue chinois, ont pris part à une photo de famille symbolisant l’unité et la solidarité qui fondent cette importante rencontre. Le Général Mamadi Doumbouya, Président de la République de Guinée, a marqué cette journée par sa présence remarquable, réaffirmant la place de son pays sur la scène internationale depuis l’arrivée au pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) le 5 septembre 2021, dont c’est aujourd’hui le troisième anniversaire.

L’ouverture officielle du sommet, dans le cadre prestigieux du Grand Auditorium du China National Convention Center, a lancé des discussions stratégiques de haut niveau. Une fois de plus, le Général Mamadi Doumbouya a capté l’attention, s’imposant comme un leader actif et engagé dans ce forum, aux côtés des Chefs d’État et de Gouvernement africains venus de tout le continent pour approfondir les relations sino-africaines.

La première journée du sommet a mis en exergue des débats cruciaux pour l’avenir de la coopération, notamment autour des questions de développement économique, de transfert technologique et d’industrialisation. Dans cette dynamique, la Guinée, sous la direction éclairée du Général Mamadi Doumbouya, s’est positionnée comme un acteur clé de cette coopération, particulièrement à travers le projet ambitieux “Simandou 2040”, véritable pilier du développement socio-économique guinéen.

Une vision panafricaine pour une Guinée prospère et souveraine

Lors de la Conférence de haut niveau sur l’industrialisation et la modernisation agricole, qui s’est tenue dans la grande salle du China National Convention Center, des discussions approfondies ont eu lieu entre les leaders africains et chinois sur des stratégies à long terme. Le commerce, l’investissement, les infrastructures, et la santé ont constitué des axes prioritaires de cette rencontre. Le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya a saisi cette opportunité pour réaffirmer la place centrale du projet “Simandou 2040′” dans la vision guinéenne de développement. Ce projet, moteur de l’industrialisation de la Guinée, ambitionne de transformer le pays en un pôle majeur de l’industrie mondiale du fer et de l’acier, garantissant ainsi une autosuffisance et une prospérité durables.

Dans son discours, prononcé avec une gravité et une ferveur qui lui sont caractéristiques, le Chef de l’État guinéen a plaidé pour une Afrique émancipée, résolument tournée vers un panafricanisme solidaire et pragmatique. Selon lui, la coopération intra-africaine, basée sur des valeurs d’entraide, doit être le socle d’un développement authentiquement africain, libre des chaînes de la dépendance extérieure.

Le Général Mamadi Doumbouya a également mis l’accent sur la nécessité de rééquilibrer les relations sino-africaines, dans un cadre où les intérêts des nations africaines seraient pleinement pris en compte. Dans une rhétorique empreinte de sagesse et de réalisme, il a insisté sur l’importance d’une coopération basée sur le respect mutuel, l’équité et la réciprocité des bénéfices. Il a souligné que la Guinée, sous son leadership, était résolue à jouer un rôle central dans la redéfinition des relations internationales, en œuvrant pour une Afrique forte et unie, capable de se hisser parmi les grands pôles décisionnels de l’échiquier mondial.

En remerciant la Chine pour son soutien constant, le Chef de l’État guinéen a cependant appelé à une approche plus équilibrée, où les besoins spécifiques des pays africains seraient mieux intégrés dans les mécanismes de coopération. Il a rappelé que l’Afrique, riche en ressources et en potentialités humaines, mérite de bénéficier des mêmes opportunités que les autres régions du monde, notamment en matière de technologies, de financements et de savoir-faire industriel.

Un leader visionnaire à l’avant-garde du développement africain

Le discours du Président Mamadi Doumbouya, salué par ses pairs, a été un moment fort du sommet. Il a incarné la vision claire et ambitieuse d’une Afrique qui refuse la fatalité et se donne les moyens de son indépendance économique et politique. Les résultats attendus de ce sommet devraient non seulement consolider les bases d’un partenariat durable avec la Chine, mais aussi permettre aux nations africaines d’accélérer leur développement à travers l’adoption de technologies de pointe, tout en contribuant à la stabilité et à la prospérité mondiale.

Le Sommet du FOCAC 2024 marque ainsi une nouvelle étape dans la réalisation de la vision du Général Mamadi Doumbouya pour une Guinée moderne, industrialisée et souveraine. Sa participation active à cet événement témoigne de sa détermination à positionner son pays comme un acteur incontournable du renouveau africain, au cœur d’un continent en pleine émergence. Grâce à ce type d’initiatives, la Guinée renforce ses liens avec des partenaires stratégiques tout en affirmant son leadership régional et international.

Source : DCI-PRG